Pas eu le temps.
Le temps, je le prends. Là.
Landiras. Trois journées de résidence à la salle polyvalente nappée de soleil hivernal. Ouverte sur le monde extérieure.
On peaufine le rendu sonore des chansons de Stéphanie. On distille aussi dans ce concert quelques morceaux de texte parlé. Serge, ingénieur du son, est présent. Il est arrivé avec son beau camion, du matériel performant et pis son sourire.
Le mercredi après-midi, nous avons ouvert notre répétition à l’association Partage, qui propose des sorties culturelles aux personnes âgées isolées de la commune. Nous a rejoint à la débottée un petit groupe d’enfants de l’accueil de loisirs tout proche. Un petit public chaleureux intergénérationnel s’est ainsi constitué pour découvrir un drôle de phénomène : une répétition à vue de Stéphanie la québécoise, qui chante et évoque ses souvenirs… Et après ça, gâteaux et boissons ont été partagés, permettant d’approfondir la rencontre et d’échanger des promesses : “On veut voir le spectacle final. Si vous venez jouer à Landiras, on se mobilisera.”
Le jeudi, après notre sortie publique de résidence intimiste et le rangement de la salle, nous avons repris nos routes respectives, le froid de l’hiver piquant nos peaux rougies, givrant les rues jolies. See you, Landiras.